
Tel que mentionné dans un précédent article sur le sujet de la Respiration Pilates, se doucher intérieurement à chaque jour est possible si nous apprenons à respirer profondément, ce que précisément la respiration Pilates (diaphragmatique, latérale, costale) rend grandement, voir largement possible.
Pour simplifier le tout, soulignons qu’il faut viser à apprendre à essorer nos poumons comme on le ferait avec une serviette humide et dont on voudrait en extraire jusqu’à la dernière goutte d’eau. Il ne faut pas exagérer le mouvement ni le saccader. La Respiration qui accompagne tous les mouvements du Pilates doit être lente autant dans la phase d’inspiration que d’expiration. À l’inspiration il faut zipper la région centrale et à l’expiration creuser cette même région. Nous allons détailler cela en cours de route, mais pour l’instant retenir qu’en Pilates on ne bloque jamais le souffle.
Il ne s’agit pas pour autant de condamner les autres façons de respirer que nous utilisons, consciemment ou non. En fait, il n’y probablement pas de mauvaises façons de respirer, ou presque. Il n’y a plutôt que des façons inadéquates de les utiliser. Mais le génie de Joseph Pilates s’est imposé à ce niveau. La respiration Pilates nous permet de faire circuler davantage d’air dans nos reins et dans nos hanches, ce que la simple respiration abdominale (notre respiration de base quotidienne surtout inconsciente) ne parvient pas à faire. Et plus une respiration permet de faire circuler un nouvel air plus largement et abondamment dans le corps, meilleur est ce douchage (j’invente ici sans doute le mot). Autrement dit, en respirant Pilates on parvient à faire sortir davantage de toxines de son corps, l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir l’intoxication.
Respirez donc bien, en profondeur, et au grand air le plus souvent possible.
Plus sur le sujet prochainement. Bon Pilates!